Si l'introduction des intelligences artificielles conduit à une reconfiguration des activités humaines, il est nécessaire de penser les fondements d'une telle coopération.
Pourquoi une telle réflexion ?
- au bénéfice de la société, en se demandant si le gain de performance est le seul critère à prendre en compte
- en pensant les tâches respectives de la machine et de l'humain afin que la division du travail entre IA et humains ne soit pas source de souffrance pour l'être humain
- en définissant la place de l'IA vis-à-vis de l'humain et réciproquement, afin que l'humain continue de trouver du sens à son activité.
Peut-on envisager une coopération qui ne conduise pas à substituer la machine à l'humain, le rendant douloureusement inutile ? Peut-on déployer une IA au service du travailleur humain ?
Des questions concrètes se posent alors :
- L'humain doit-il fournir les données à l'intelligence artificielle et lui laisser les opérations de calcul, ou bien continuer de porter un jugement à partir des données fournies par l'IA ?
- Le partenariat peut-il valoriser les compétences humaines, tout en les étayant à l'aide des outils numériques, ou bien l'intelligence humaine doit-elle s'adapter à l'intelligence artificielle, plus efficace qu'elle dans de nombreux domaines ?
- Peut-on renoncer à confier à l'IA des tâches où elle est plus performante que l'homme, si cette décision affecte l'homme et lui fait perdre sa confiance professionnelle ?
- Le droit doit-il évoluer afin de prendre en compte ces nouvelles situations professionnelles ?
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